repousse, βÄî
Tu es pour moi βÄî le sang e“ëtranger.
Au temps des Evangiles, βÄî
JβÄôaurais e“ëte“ë une de celles...
(Le sang e“ëtranger βÄî le plus envie“ë,
Et le plus e“ëtranger de tous!)
Vers toi, avec tous mes malheurs, βÄî
Je serais attire“ëe, couche“ëe humblement βÄî
Clarte“ë de ce que tu es! βÄî Mes yeux
De de“ëmons cache“ës, je verserais les onctions βÄî
Et sur tes pieds, et sous tes pieds,
Et me οÄΛ me, simplement, dans le sable...
Les marchands, la passion vendue,
Repousse“ëe, βÄî elle coule!
Par la bave de la bouche, et par lβÄôe“ëcume
Des yeux, et par la sueur de tous les de“ëlices.
De mes cheveux jβÄôenveloppe tes pieds,
Comme dans une fourrure...
Comme une quelconque e“ëtoffe, je mβÄôe“ëtends
Sous tes pieds... Mais, es-tu vraiment celui
(Celle!) qui dit a` la cre“ëature aux boucles de feu:
Le`ve-toi, sοÉâur!
2
Le flot du tissu, paye“ë trois fois
Son prix, et de la sueur des passions,
Et des larmes, et des cheveux βÄî le flot
Entier coule, coule et Lui
Fixe dβÄôun regard bienheureux
LβÄôargile rouge et sec, et:
Madeleine! Madeleine!
Ne tβÄôoffre pas ainsi, tellement.
3
Je ne vais pas tβÄôinterroger sur le chemin βÄî
Que tu as suivi: tout e“ëtait de“ëja` e“ëcrit.
JβÄôe“ëtais pieds nus, tu mβÄôas chausse“ë
De la pluie de tes cheveux et βÄî
De tes larmes.
Je ne te demande pas, βÄî de quel prix
Sont paye“ëes ces huiles.
JβÄôe“ëtais nu, et des formes
De ton corps, toi, βÄî comme dβÄôun mur,
Tu mβÄôas entoure“ë.
Plus calme que lβÄôeau, et plus bas que lβÄôherbe,
Je toucherai ta nudite“ë de mes doigts.
Je me tenais droit, tu tβÄôes penche“ëe vers moi,
Tu mβÄôas appris la tendresse de ce geste.
Fais-moi une place dans tes cheveux,
Serre-moi dans les langes βÄî et qui ne soient pas
De lin βÄî Porteuse dβÄôonctions!
A quoi bon toutes ces huiles?
A qui bon toutes ces huiles?
Tu mβÄôas baigne“ë
Comme une vague.
Tu mβÄôas aime“ëe. La ve“ërite“ë
Etait fausse. Le mensonge
Etait since`re.
Tu mβÄôas aime`e βÄî plus quβÄôon ne peut!
Au-dela` des limites!
Tu mβÄôas aime“ëe plus longtemps
Que le temps. βÄî Un revers de main,
Et tu ne mβÄôaimes plus:
La ve“ërite“ë tient en cinq mots.
Deux
1
Il y a des rimes dans ce monde:
On les se“ëpare βÄî et il fre“ëmit.
Home`re, tu e“ëtais aveugle.
La nuit βÄî sur tes sourcils,
La nuit βÄî ton manteau de rhapsode,
La nuit βÄî le rideau sur tes yeux.
Sans cela aurais-tu se“ëpare“ë
He“ële`ne et Achille?
He“ële`ne. Achille. Donne
Des noms plus harmonieux.
Oui, le monde est construit
Contre le chaos, pour lβÄôharmonie,
Et pousse“ë a` la division,
Il tient sa vengeance,
βÄî LβÄôinfide“ëlite“ë des femmes βÄî
Il se venge βÄî Troie en flammes!
Rhapsode aveugle: tu as gaspille“ë
Ton tre“ësor comme une chose de peu.
Il y a des rimes assemble“ëes βÄî
Dans lβÄôautre monde. Et notre
Monde sβÄôe“ëcroule dans la division. Mais
QuβÄôimportent les rimes? He“ële`ne, vieillis donc!
...Et le meilleur des hommes dβÄôAcha―½e!
Et Sparte la voluptueuse!
Il nβÄôy a que le fre“ëmissement des myrtes,
Et le sommeil de la cithare:
He“ële`ne, Achille:
Une paire de“ëpareille“ëe.
2
Il nβÄôest pas e“ëcrit, en ce monde,
QuβÄôun puissant sβÄôunisse a` un puissant.
Ainsi Siegfried et BruνÄΘnhild, se“ëpare“ës,
Un mariage re“ëgle“ë par le glaive,
Dans la haine fraternelle de cette union
βÄî Comme des buffles! βÄî Roc contre roc.
Il a quitte“ë le lit nuptial, lui, inconnu,
Elle, non reconnue βÄî elle
Tu es pour moi βÄî le sang e“ëtranger.
Au temps des Evangiles, βÄî
JβÄôaurais e“ëte“ë une de celles...
(Le sang e“ëtranger βÄî le plus envie“ë,
Et le plus e“ëtranger de tous!)
Vers toi, avec tous mes malheurs, βÄî
Je serais attire“ëe, couche“ëe humblement βÄî
Clarte“ë de ce que tu es! βÄî Mes yeux
De de“ëmons cache“ës, je verserais les onctions βÄî
Et sur tes pieds, et sous tes pieds,
Et me οÄΛ me, simplement, dans le sable...
Les marchands, la passion vendue,
Repousse“ëe, βÄî elle coule!
Par la bave de la bouche, et par lβÄôe“ëcume
Des yeux, et par la sueur de tous les de“ëlices.
De mes cheveux jβÄôenveloppe tes pieds,
Comme dans une fourrure...
Comme une quelconque e“ëtoffe, je mβÄôe“ëtends
Sous tes pieds... Mais, es-tu vraiment celui
(Celle!) qui dit a` la cre“ëature aux boucles de feu:
Le`ve-toi, sοÉâur!
2
Le flot du tissu, paye“ë trois fois
Son prix, et de la sueur des passions,
Et des larmes, et des cheveux βÄî le flot
Entier coule, coule et Lui
Fixe dβÄôun regard bienheureux
LβÄôargile rouge et sec, et:
Madeleine! Madeleine!
Ne tβÄôoffre pas ainsi, tellement.
3
Je ne vais pas tβÄôinterroger sur le chemin βÄî
Que tu as suivi: tout e“ëtait de“ëja` e“ëcrit.
JβÄôe“ëtais pieds nus, tu mβÄôas chausse“ë
De la pluie de tes cheveux et βÄî
De tes larmes.
Je ne te demande pas, βÄî de quel prix
Sont paye“ëes ces huiles.
JβÄôe“ëtais nu, et des formes
De ton corps, toi, βÄî comme dβÄôun mur,
Tu mβÄôas entoure“ë.
Plus calme que lβÄôeau, et plus bas que lβÄôherbe,
Je toucherai ta nudite“ë de mes doigts.
Je me tenais droit, tu tβÄôes penche“ëe vers moi,
Tu mβÄôas appris la tendresse de ce geste.
Fais-moi une place dans tes cheveux,
Serre-moi dans les langes βÄî et qui ne soient pas
De lin βÄî Porteuse dβÄôonctions!
A quoi bon toutes ces huiles?
A qui bon toutes ces huiles?
Tu mβÄôas baigne“ë
Comme une vague.
Tu mβÄôas aime“ëe. La ve“ërite“ë
Etait fausse. Le mensonge
Etait since`re.
Tu mβÄôas aime`e βÄî plus quβÄôon ne peut!
Au-dela` des limites!
Tu mβÄôas aime“ëe plus longtemps
Que le temps. βÄî Un revers de main,
Et tu ne mβÄôaimes plus:
La ve“ërite“ë tient en cinq mots.
Deux
1
Il y a des rimes dans ce monde:
On les se“ëpare βÄî et il fre“ëmit.
Home`re, tu e“ëtais aveugle.
La nuit βÄî sur tes sourcils,
La nuit βÄî ton manteau de rhapsode,
La nuit βÄî le rideau sur tes yeux.
Sans cela aurais-tu se“ëpare“ë
He“ële`ne et Achille?
He“ële`ne. Achille. Donne
Des noms plus harmonieux.
Oui, le monde est construit
Contre le chaos, pour lβÄôharmonie,
Et pousse“ë a` la division,
Il tient sa vengeance,
βÄî LβÄôinfide“ëlite“ë des femmes βÄî
Il se venge βÄî Troie en flammes!
Rhapsode aveugle: tu as gaspille“ë
Ton tre“ësor comme une chose de peu.
Il y a des rimes assemble“ëes βÄî
Dans lβÄôautre monde. Et notre
Monde sβÄôe“ëcroule dans la division. Mais
QuβÄôimportent les rimes? He“ële`ne, vieillis donc!
...Et le meilleur des hommes dβÄôAcha―½e!
Et Sparte la voluptueuse!
Il nβÄôy a que le fre“ëmissement des myrtes,
Et le sommeil de la cithare:
He“ële`ne, Achille:
Une paire de“ëpareille“ëe.
2
Il nβÄôest pas e“ëcrit, en ce monde,
QuβÄôun puissant sβÄôunisse a` un puissant.
Ainsi Siegfried et BruνÄΘnhild, se“ëpare“ës,
Un mariage re“ëgle“ë par le glaive,
Dans la haine fraternelle de cette union
βÄî Comme des buffles! βÄî Roc contre roc.
Il a quitte“ë le lit nuptial, lui, inconnu,
Elle, non reconnue βÄî elle
―¹―²―Ä–Α–Ϋ–Η―Ü–Α 52
–Π–≤–Β―²–Α–Β–≤–Α –€.–‰. ¬† –ï―¹–Μ–Η –¥―É―à–Α ―Ä–Ψ–¥–Η–Μ–Α―¹―¨ –Κ―Ä―΄–Μ–Α―²–Ψ–Ι